Avec l'ère industrielle du XIXe
siècle et de la brique cuite, de l'exode rural et
de l'attraction des villes, on assiste à un rejet
culturel occidental à l'égard de
matériaux primitifs (terre et bois) et de
constructions qui relèvent de la tradition artisanale
et populaire. Ces constructions disparaissent du paysage des
villes.
Voir point C
Un phénomène qui est lié à
une recherche d'un certain degré d'aisance,
d'hygiène et de facilité domestique, à
des réglementations défavorables, à une
image dévalorisée par rapport a une
représentation d'acquis sociaux.
A l'heure actuelle dans nos régions d'Europe, les
édifices sans architecte, construits en terre
(colombage, torchis, bauge, pisé et briques crues) se
retrouvent de façon discrète et modeste
essentiellement dans les campagnes.
Voir point C
Revalorisées à partir des années 80,
par quelques architectes, les techniques de constructions en
terre donnent naissance très localement à des
édifices expérimentaux (entre autres à
l'Isle d'Abeau, dans le Dauphiné en France et
à Pruhonice en Bohême) à
caractère écologique et économique et
visant une alternative possible à la crise du
logement social en Afrique, Australie et au Nouveau-Mexique.
Voir point C
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